Au contraire de la rétrocausalité inconsciente que nous pratiquons tous les jours et qui, la plupart du temps, nous emmène dans les complications, la synchromédecine nécessite que nous fassions des choix en conscience. Lorsque plus rien ne va dans notre santé, il faut néanmoins regarder le futur potentiel de la guérison. Ce sont nos doutes qui l’empêchent d’advenir.
Les synchronicités en elles-mêmes, n’ont aucun pouvoir, de même que les signaux GPS ne peuvent pas nous transporter vers la destination. C’est bien de notre ressort et de notre responsabilité que de choisir un cap et de nous y maintenir. Mais les synchronicités vont nous y guider.
Il est très important de comprendre que tant que nous espérons aller mieux plus tard, cela est inefficace. En effet, l’espoir est un sentiment qui regarde vers le futur. Or, depuis notre présent, le futur restera toujours le futur. Il nous échappera tout le temps.
La subtilité, néanmoins d’importance majeure, est de nous déplacer nous-mêmes dans ce futur, dans cette destination-intention déjà atteinte. Il faut donc transformer notre façon de parler dans cette projection. A la place de dire « Je serai », on dit « je suis ». Et pour que cela soit vraiment le futur, il faut choisir une date future.
J’ai mis une année à comprendre cela. J’avais l’espoir de guérir, mais je n’y croyais plus. Je voyais plein de synchronicités se produire, mais cela ne m’amenait nulle part. C’était des synchronicités de confirmation, produites par mon psychisme. Tout a changé le jour où j’ai subitement reçu cette phrase incroyable via mon intuition :
« Nous sommes le 1er janvier 2023 et je SUIS pleinement guérie »
Je n’ai pas dit « je serai » ! Avec le « je suis », j’ai transporté mon présent dans mon futur.
C’est là qu’intervient le merveilleux don de l’intuition, car jamais mon mental n’aurait trouvé cette subtilité. Alors tout est bien qui finit bien.